•             Une balade en forêt, calme, avec son âme soeur. Quoi de plus agréable comme journée ? Ils décidèrent de trouver une clairière pour se poser tranquillement et se câliner jusqu'en fin d'après midi. Après une toute petite heure de promenade ils tombèrent sur un coin idyllique. Un magnifique étui de verdure avec une bande d'herbe entre ombre et soleil qui s'étendait devant eux, une petite cascade coulait presque sans bruit dans un étang dont la surface n'était pas troublée par la chute d'eau et qui donnait a voir dans un miroir. Tout autour de l'étang poussaient de petits arbustes qui contenaient la fraîcheur dégagée par la cascade. L'herbe était fraîche et douce, ils s'y allongèrent, s'enlacèrent et Myra lui annonça : "Tu sais, j'ai bien réflechi et je pense que je suis prête pour un enfant... Et ça va faire un moment que j'y pense.. J'ai "oublié" mes contraceptifs ... tu va être père Altos...". Il ouvrit de grands yeux, embués de larmes, de joie. Elle posa sa tête sur son épaule et lui passa son bras autour de ses épaules en posant sa main sur son ventre. Et ils commencèrent à dormir heureux et légers.

     

               Ils furent réveillés tous deux par un lapin qui sauta sur eux fortement et s'enfuit avant qu'ils n'aient le temps de réagir. Tous d'abord ils rirent de cette maladresse de l'animal mais d'autres arrivaient, dont de gros animaux tels des cerfs mais aussi tous les oiseaux. On aurait dit que toute la forêt fuyait. Et ils virent pourquoi : Un mur de flammes se dirigeait vers eux, brûlant tout sur son passage. Ils voulurent rejoindre le lac mais comme s'il était vivant, le mur se détacha d'une langue de feu qui frappa les arbustes et créa une barrière infranchissable entre les amants et l'eau. Ils dûrent alors commencer à courir dans le même sens que les animaux. Le mur de feu gagnait sans arrêt du terrain mais la lisière de la forêt se dessinait non loin. Mais un autre jet ardent jaillit de l'enfer qui les poursuivait et leur barra la route en dessinant un étau de flammes, un cercle dansant comme pour celebrer sa victoire sur les pauvres petits êtres. Le feu se rapprocha d'eux enfin et les recouvrit entièrement. On dit qu'on les entendit hurler à des kilomètres à la ronde.

     

                L'incendie passé et alors qu'il ne restait que des cendres à la place de la belle forêt, une main brûlante sortit du sol. Puis s'appuyant, un bras puis un corps et enfin l'être sortit tout entier. C'était le corps d'une jolie femme calciné, on aurait dit qu'il était construit en charbon, et dont le coeur brûlait ardemment. Elle avait de magnifiques cheveux de flammes et une robe de cendre. Une voix étrange s'éleva, on aurait dit qu'un homme et une femme disaient en même temps la même réplique : "L'amour peut créer et détruire. Il en est de même pour le feu. Il nous a prit notre enfant mais nous a uni en nous fondant ensemble. Notre destinée maintenant est de le faire régner pour recuperer notre dû."

     

     

                 Ainsi est née Altra, Reine des flammes aussi nommée l'Ardente souveraine.

     

                                                                                                                                          - Asalos -


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  • On m'a demandé pourquoi une rubrique Inclassable. Simplement parce que l'écriture c'est comme la vie, des fois on ne peut dire ce qu'il se passe dans notre tête... et donc parfois mes textes sont mi-tristes mi-joyeux, poétique, reflectifs... brefs ils ne vont ni dans les textes noirs ni dans les textes doux. Sur ce Enjoy :)


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  • Tu as pris une brique, ou te l'ai-je donnée ?

    Qu'importe ce qu'il s'est passé

    Maintenant je suis en ruine.

     

    Quand tu es entrée

    N'as tu pas été déçue 

    Par ce qui se dévoilait à ta vue ?

     

    Je t'attendais, tu es partie

     

    J'en ai pris conscience, une révélation

    Je vais rester ici

    Reclu sur moi même

    Effondré.....


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  • Un miroir se brise contre le mur

    Comme tous les rêves que j'ai cru mûrs.

     

    Je me suis baissé, j'ai ramassé les éclats

    L'ai recollé et l'ai remis là-bas.

     

    Mes rêves quant à eux ne peuvent être réparés

     Et il y a bien longtemps que je les ai abandonné.


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  • Puisque devant toi je ne peux plus parler,

    Autant te le dire derrière une feuille de papier.

    J'ai voulu trouver les mots, en face, te le dire,

    Je n'ai pu que me taire alors autant l'écrire...

     

    J'ai pour toi je l'avoue quelques beaux sentiments, 

    Ils sont nés, pour le dire, il y a peu de temps.

    Je ne veux pas t'avouant cela t'offenser, 

    Je veux juste, puisque cela me hante t'informer.

     

    Mais cependant, cette affection là est malsaine,

    Je ne peux pas laisser mon coeur à plusieurs règnes.

    C'est pour cela que je te demanderai,

    De me dire ce qu'avant ma demande tu pensais

     

    Si jamais ces sentiments sont réciproques,

    J'en doute mais sache que ce n'est chose dont je me moque.

    S'ils ne le sont pas alors dit le moi crûment,

    Au moins mes espoirs s'envoleront dans le vent.

                               

                                                                                                                                               - Asalos -

     


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